© Ryszard Ka
CARAVANE,
7 femmes sillonnent les rues
et prennent leur place dans la ville
à travers la danse.
Par la chorégraphie, nous voulons surprendre et oser occuper l’espace public pour en faire un lieu d’improvisation, débat, questionnement et émancipation pour nous, pour toutes.
Notre danse se veut une invitation à l’expérimentation, une ode à toute féminité, un cri de liberté.
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En début de confinement, l’une de nous découvre le défi : "Danser en temps de confinement", Re:Rosas! lancé par Anne Teresa de Keersmaeker.
Immédiatement, nous y voyons un beau projet et l’occasion de créer quelque chose de notre temps confiné. Nous avons commencé à apprendre la chorégraphie en nous réunissant sur la plateforme Zoom.
Dès que nous en avons eu l’occasion, nous avons commencé à répéter à Bruxelles dans les lieux publics.
De là est née l’envie de continuer à investir les espaces publics et d’amener la danse dans les rues de Bruxelles et d’ailleurs.
Petit à petit, nous nous rendons compte de la force de la proposition:
Notre projet montre des femmes qui font sauter le rôle sociétal trop étroit qu'on leur assigne. La qualité des mouvements proposés révèlent des femmes aux multiples facettes et permettent ainsi d'agrandir les représentations du féminin dans la ville : guerrière, mère, héroïne, sœur,… Les femmes jouent à se placer sous le regard puis s’en moquent complètement. Il y a un jeu autour du cadre : l’exploser, revenir au dedans, tâter les limites de celui-ci.
CARAVANE est soutenue par le Collectif Karda & le Collectif Ipé